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Entre l'envie et la vraie vie ya (plus) la distance...
27 février 2006

Et de sept ...

 

Bien sûr après ce quatrième retour, il y eu un cinquième, puis un sixième, tout deux courant janvier. Tout deux aussi frustrants l'un que l'autre : un peu plus qu'un week end à chaque fois, c'est tout ce qu'on peut se négocier pour l'instant...

Mais... il y a un mais. Un mais qui s'appelle "Vacances scolaires d'hiver". Un mais providentiel, qu'on s'est bien appliqués à exploiter au mieux.
Me voilà donc repartie ce 10 février pour mes six heures et des brouettes de train jusqu'à chez toi, avec quinze jours de petites culottes dans mes valises. Euh non.. en fait ça c'était pas techniquement possible :X Heureusement que les laveries existent tiens. Heureusement qu'elles sont là aussi pour atténuer la faible impression d'exil et de voyage que j'ai en te rejoignant, et pour accentuer l'autre impression, bien plus forte, celle d'habiter réellement chez toi, chez nous. Mais ce n'est encore qu'un autre mini-déménagement provisoire. Provisoire et récurrent. Récurrent mais pas récursif. Récurrent en attendant d'être définitif.

Comme à chaque fois (ou presque :p) tu es là pas trop loin quand je m'extirpe du train. Je me suis surprise les dernières fois à te chercher fébrilement du regard sur le quai, et à sursauter inutilement à chaque fois que je croisais l'ombre d'un bouc sur un visage :S Du coup je m'efforce d'être un peu plus patiente et de laisser le temps à la foule de se disperser si je ne t'aperçois pas de suite. Mais ce serait prendre le risque de gaspiller dix ou quinze secondes sans chercher à me jeter dans tes bras... Et voui, dix ou quinze secondes d'un long week end de quinze jours,  ça vaut le coup d'un petit dilemme de ce genre ^^ :p

Mais tu me retrouves vite. Une douceur, une tendresse infinie, c'est la première impression que j'ai de tes baisers et de ton étreinte. Le ton est donné.
J'ai du mal à croire que je vais devoir repartir, je ne daigne même pas m'éterniser à y penser, cette fois. On a quinze jours! On a jamais eu autant de temps à nous, et ce n'est pas maintenant que j'ai envie de laisser l'idée de ce qui se passera dans deux semaines me chagriner. 
Mais voilà, ces quinze jours me paraissent en avoir duré trois ou quatre à présent. Le temps, comme d'habitude, s'est paisiblement écoulé, en se foutant joliment de la vision altérée que les amoureux ont de son cours.

Quinze jours de bonheur, quinze jours des balbutiements d'un CDI de vie commune, quinze jours formidablement normaux, emplis de grands éclats de rires et de petites vexations, de grandes expériences culinaires et sportives, de multiples petites découvertes de l'un sur l'autre et de l'autre sur l'un, d'apprentissage mutuel, quinze jours de bonheur quoi (je me répète?)... Quinze jours comme je n'en espérais même pas et comme je n'en ai sans doute jamais vécus. Mais quinze jours écoulés. Déjà :S
Je suis rentrée et je regarde autour de moi. Je me dis qu'il manque des montagnes tout autour, que notre appart est exagérement grand, que ma chambre d'ado a autant d'âme qu'un chewing-gum incrusté sur le trottoir (et pouêt! vive les images hasardeuses de milieu de nuit!) comparé à notre tout petit chez nous, là bas...


                                                         ~~~~~


Le week-end prochain tu iras voir ton fils, il aura encore grandi, il dira probablement bien plus de choses que ce  que rapportait ma dernière note, tu le mitrailleras à nouveau de photos, et tu m'en parleras au téléphone. Et on seras émus, et je m'en voudrai un peu, beaucoup, et j'essaierai de relativiser...

Et celui d'après de week-end? Un huitième aller-retour, avec un peu de chance. C'est loin... C'est dans moins de quinze jours pourtant!
 

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